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Rappel : les horaires du secrétariat de mairie sont les suivants : du lundi au vendredi de 8h30 à 10h et les lundis et jeudis de 16h30 à 17h30 Contact : Alexandra LESIMPLE – 03 23 21 60 20 (...)
L’année 2018 marque le démarrage d’un nouveau contrat de délégation de service public (DSP) en eau potable pour les communes membres du Syndicat des Eaux du Pont Oger, à Véolia pour une (...)
Ouverture de la chasse sur la commune d’Urcel : du 16 septembre 2019 jusqu’au 29 février 2020.
Les travaux de bricolage et de jardinage réalisés par les particuliers à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensité (...)
Une boulangerie est ouverte, route des rois, contre la pharmacie. vous pouvez aller chercher pain frais et viennoiseries « Au fournil des rois  ». Il s’agit pour Damien Morlaix et Amandine (...)
AGENCE POSTALE COMMUNALE L’agence postale communale d’Urcel située dans l’ancien secrétariat de mairie est ouverte depuis fin novembre. Vous avez désormais accès à toute la gamme des (...)
Horaires d’ouverture du secrétariat : Lundi :8h30 à 10h et de 16h30 à 17h30 Mardi : 8h30 à 10h Mercredi : 8h30 à 10h Jeudi : 8h30 à 10h et de 16h30 à 17h30 Vendredi : 8h30 à 10h (...)
Il vous est rappelé que les travaux de bricolage et de jardinage réalisés par les particuliers à l’aide d’outils ou d’appareils susceptibles de causer une gêne pour le (...)
La permanence de Monsieur le Maire sont uniquement sur rendez-vous. Nous vous remercions de contacter Monsieur le Maire au 07 71 11 26 08 ou bien d’en informer la secrétaire de mairie. (...)
Le lundi des semaines impaires à partir de 6 heures pour les emballages et le papier. Chaque vendredi à partir de 13 heures pour les ordures ménagères et le (...)
Il vous est rappelé que tout propriétaire de chien doit tenir son animal en laisse, et que tout chien ou chat errant trouvé sur la voie publique pourra être conduit sans délai à la SPA de (...)
Le Conseil a décidé de ne plus éclairer le village au cours des mois de mai à fin aoà »t. A compter de septembre et jusqu’au mois d’avril, l’éclairage public sera éteint à (...)
Extrait de l’hommage rendu par René Tronchon de Lorière à la mémoire de Maxime de Sars.
"Comment ne pas être stupéfait de l’importance de l’oeuvre laissée par Maxime de Sars, surtout lorsque l’on sait qu’il a dà » faire face prsque jusqu’à la fin de sa vie à des obligations professionnelles traitées - il n’est pas permis d’en douter - avec la conscience scrupuleuse qui apparaît tout au long de son oeuvre d’historien.
En fait, méthodique à l’extrême, travailleur acharné, tous ses moments de liberté ont été consacrés à la lecture ou aux recherches d’archives. Quant à la rédaction de ses livres, elle occupait d’interminables veillées. Sans se laisser distraire par les graves événements qu’il a vécus au cours de deux guerres et de deux occupations ennemies, jour après jour, jusqu’à ce que ses yeux, usés par tant de travail, lui aient pratiquement refusé tout service, avec la même application et la même opiniâtreté, il accomplissait sans défaillance la tâche qu’il s’était tracée.
Faire revivre ce passé, auquel il était attaché par tradition et par conviction, a été sa raison d’être.Il a recherché les leçons qui exaltent et qui unissent, non celles qui déchirent. De nos ancêtres, dont il se plaisait à reconstituer l’existence, il a voulu mettre en valeur les qualités et les mérites, plus que les faiblesses.
Ayant gardé de ses premières études un goà »t très marqué pour les questions économiques, il a porté des jugements indépendants et très exacts sur l’évolution sociale et politique au cours des siècles qui nous ont précédés, faisant ainsi oeuvre de véritable historien."
Sa biographie
Marie-Elisabeth-Edmond-Maxime de Sars, fils de Anatole de Sars, chef d’escadron de cavalerie et d’Amélie de Brauer (fille du général de division Joseph de Brauer), naquit au château d’Urcel (Aisne) le 10 avril 1886.
Marié le 25 aoà »t 1913 avec Yolaine Trochon de Lorière. Il fut licencié en droit et diplômé de l’école libre des sciences politiques (section financière). Comme auditeur libre, il suivit les cours de l’École des Chartres.
Parallèlement à ses travaux d’historien, il fut successivement :
adjoint au secrétaire général de l’Union continentale commerciale des glaceries à Bruxelles (Belgique)
directeur du Bureau des dommages de guerre agricoles de Soissons de 1919 Ã 1922,
directeur adjoint, puis directeur de l’Union Soissonnaise des coopératives de reconstitutionde 1921 à 1935,
secrétaire général de la Fédération départementale des Unions de coopératives,
directeur de la Caisse d’allocations familiales de l’Union des syndicats agricoles de l’Aisne,
secrétaire général de la Maison de la famille à Laon de 1939 à 1943,
chef de la section financière au ministère de la reconstruction (délégation de la Marne, puis délégation de l’Aisne).
Elu maire d’Urcel le 18 mai 1941, en remplacement de M Nattier, démissionnaire pour raisons de santé, il exercera cette charge jusqu’en 1945.
Il participa à la fondation de l’Association d’entraide de la noblesse française (ANF), de la Société historique et académique de Haute-Picardie - dont il fut le président - et de la Fédération des sociétés savantes de l’Aisne. Lauréat de l’Académie des sciences morales et politiques (prix Paul-Michel Perret en 1925), de l’Académie française (prix Thérouanne en 1937) et de l’Académie des inscriptions et belles-lettres (prix La Fons Mélicocq en 1944).
Il mourut à Urcel le 16 septembre 1960 et fut inhumé dans le caveau familial du cimetière d’Urcel.
L’oeuvre de Maxime de Sars
Le goà »t des livres a toujours été en honneur chez les de Sars.La bibliothèque du château comptait à la veille de la guerre 1500 volumes dont plus de la moitié a disparu pendant celle-ci. Par ailleurs, la comtesse de Sars, mère de Maxime de Sars, a publié sous le pseudonyme de Georges du Vallon, une vingtaine de romans. A 22 ans, il fait ses premières communications à la Société académique de Laon. L’oeuvre de Maxime de Sars est considérable, s’attachant à retracer l’histoire locale, il a publié de nombreux ouvrages d’histoire, dont on trouvera la liste non exhaustive ci-après, principalement des monographies des villes et villages de Picardie et rédigé de nombreux articles ( 182 entre 1908 et 1960) . Il a aussi abordé la "grande histoire" au travers de quelques oeuvres.
Le Laonnois féodal , c’est l’oeuvre maîtresse de Maxime de Sars, tant par son ampleur - 5 volumes (1924, 1926, 1929, 1931 et 1934) représentant 4000 pages - , que par son importance au regard de son contenu.Il y étudie minutieusement l’histoire de tous les villages de l’arrondissement de Laon depuis les origines de la féodalité en suivant l’évolution de la propriété. A travers les vicissitudes des siècles, chaque fief, même modeste, voit ainsi décrite son histoire et celle de ses propriétaires jusqu’à l’effondrement de l’ancien régime.
Histoire des rues et des maisons de Laon (1932)
Inventaire sommaire des archives communales de la ville de Guise (1933) Histoire de Braine (avec Lucien Broche, 1933) La commune de Colligis-Crandelain (avec Lucien Broche, 1934) Aubigny-en-Laonnois pendant dix siècles (1934) La vicomté et le village d’Ostel (1935) Une famille française dans la Sarre – Les généraux de Brauer (1934) Sur les Chemins de la Victoire Villers-Cotterêts Soissons Laon (1934)
Les vendangeoirs du Laonnois (1934 et 1935)
Couvrelles, La Siège et Épritel (1935) Histoire de Paars (1935) Bieuxy et Valpriez 1935) Le Val de Morsain (1935) Le Verguier et les mulquiniers (1935) Urcel et son église (1935)
Montgobert et son château (1935) Mons-en-Laonnois et les creuttes (avec Lucien Broche, 1935) Quessy passé et présent (1935) Les mille ans de Billy-sur-Aisne (1935) Lizy et sa mairie (1935) Répertoire des archives hospitalières de la ville de Laon (1936) Mareuil-en-Dôle et sa forêt (1936) Chérêt et la commune de Bruyères (1936)
La commune de Chaudardes (1936) Histoire de Beaurieux (1936)
Petite histoire de Saint-Quentin (préface de Gabriel Hanotaux, de l’Académie française, 1936) Histoire de Challerange (1936) L’œuvre des coopératives de reconstruction du département de l’Aisne (1937) La ville et le comté de Grandpré (1937) Aizy et Jouy (1937) Histoire de Juniville (1937) Histoire de Machault (ouvrage ronéographié, 1937) Chestres et son enceinte (ouvrage ronéographié, 1937) Sainte-Vaubourg depuis dix siècles (ouvrage ronéographié, 1938) Histoire d’Ytres (1938) Un village de France Saint-Pierre-Aigle 1148 à 1938 (1938) Histoire de Sissonne (1938) Laon et ses environs (1938) Les hôpitaux de Roye depuis le XIIIe siècle (1939) Le cardinal de Fleury apôtre de la paix (1942)
Noyon à travers l’histoire (1942) Le Noir lieutenant de police 1732-1807 (1948) La Maison de Sars (1956)
Laon Huit cents ans de municipalité Monographie de Coulonges Histoire de Salency Histoire de Choiseul (hors commerce, couronné par l’Académie Stanislas de Nancy) Inventaire numérique des archives des hospices de Laon (manuscrit) Les abbayes du département de l’Aisne (manuscrit).
Maxime de Sars a fait don aux archives départementales d’une précieuse et copieuse bibliographie dressée par lui, énumérant tout ce qui a été écrit sur le Laonnois, ainsi qu’un armorial très complet des familles qui ont eu des attaches avec notre département :
armorial de Haute Picardie,
armorial du Soissonnais,
armorial du Vermandois et du Noyonnais,
armorial du diocèse de Soissons.
Une compétence reconnue
Maxime de Sars a été :
lauréat de l’Académie des sciences morales et politiques en 1925 pour le Laonnois féodal (Prix Paul Michel Perret)
lauréat de l’Académie française en 1937 pour sa petite histoire de St Quentin (Prix Thérouanne)
lauréat de l’Académie des inscriptions et des belles lettres en 1944 pour Noyon à travers l’histoire (Prix La Fons Molicocq)
Président de la société historique et académique de Haute Picardie en 1953
Président de la fédération des sociétés savantes de l’Aisne en 1953
Vice-président de la commission départementale des monuments naturels et des sites en 1947
et son histoire de Choiseul a été couronnée par l’Académie Stanislas de Nancy.